Numéro archivé : vol. 2, no 2
Le 31 mai, le recteur Bruno-Marie Béchard quittera ses fonctions, au terme d'un mandat non renouvelable de huit ans. Élu en 2001 à l'âge de 36 ans, ce qui faisait de lui le plus jeune recteur des Amériques, il aura présidé les destinées de l'institution à un moment clé de son histoire.
Au cours de cette période, l'Université de Sherbrooke a notamment doublé le nombre de ses campus et de ses programmes d'études, quadruplé ses activités de recherche, multiplié par neuf le nombre de ses chaires de recherche, tenu des collations des grades dans sept pays répartis sur cinq continents, augmenté de 85 % son pouvoir d'attraction et embauché 1500 personnes, tout en retrouvant l'équilibre budgétaire, un an plus tôt que prévu…
En fait, depuis huit années consécutives, l'UdeS connaît la plus forte croissance au Québec. Elle s'est également forgée une réputation des plus enviables en devenant l'université francophone la mieux cotée au Canada dans les grands classements universitaires publiés par Maclean's et The Globe and Mail. L'an dernier, le National Post a par ailleurs révélé que l'UdeS était l'université canadienne de langue française dont les publications par ses professeurs ont eu le plus grand impact dans les revues scientifiques.
À lire, donc, le bilan d'une croissance exceptionnelle, tout empreinte d'audace et de leadership, qui aura propulsé en quelques années l'Université de Sherbrooke à l'avant-scène internationale.
